Viandes et volailles

GAEC de la Berge – Ludivine Cosson et Frédéric Signoret – (85)

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« Bio-Where ? » vous emmène aujourd’hui en Vendée en face de la presqu’île de Noirmoutier pour découvrir la ferme de Ludivine et Frédéric nichée dans les marais bretons.

Frédéric, après une carrière à la Ligue de Protection de Oiseaux qui lui avait déjà permis de dialoguer avec les paysans de la région, a décidé de s’installer en 2000. Devenir paysan était pour lui le meilleur moyen de protéger la nature environnante et d’appliquer ce qu’il recommandait depuis longtemps aux éleveurs. Cet objectif l’a mené à élever une race ancienne, la vache maraichine, habituée des marais.

La maraîchine est une race bovine française originaire du sud de la Vendée, aux abords du marais poitevin. Sa robe est couleur fauve froment clair à grisâtre, et ses muqueuses sont noires. Elle ressemble beaucoup à la nantaise et à la parthenaise, deux races également issues des bovins peuplant l’ouest de la France depuis des siècles. La maraîchine est réputée pour sa production laitière et son adaptation aux milieux humides. Elle manque de disparaître après la seconde guerre mondiale, victime de la spécialisation des races. Elle est sauvée dans les années 1980 grâce à l’intervention d’un groupe d’amis et de l’institut de l’élevage qui reconstituent la race à partir de divers animaux dispersés dans les élevages. Les effectifs sont aujourd’hui en augmentation, sous l’effet du programme de conservation de la race.

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En 2006, Frédéric achète sa ferme (90 hectares) et y installe 30 vaches maraichines allaitantes. En 2011, Ludivine acquiert de son côté 40 hectares. En 2012 ils décident de réunir les deux fermes et de créer la GAEC de la Barge (Groupement agricole d’exploitation en commun).

Aujourd’hui, Frédéric et Ludivine élèvent 50 vaches de race Maraîchine, 2 ânes du Poitou, 15 chevaux en pension et 4 chevaux de trait mais également 30 oies du marais et 30 poules de Challans sur 171 hectares.

Ils ont répartis leur terre en 166 hectares de prairies et 5 hectares de Luzerne.

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Les animaux sont donc nourris exclusivement à l’herbe de mars à décembre, herbe qu’ils trouvent dans les prairies, et de foin durant les mois de janvier et février. Frédéric et Ludivine sont obligés de rentrer leurs animaux l’hiver du fait des inondations dans le marais.

3 taureaux à demeure se charge des 50 vaches qui vêlent entre les mois de décembre et mars lorsque les vaches sont plus proches de la ferme. Les petits veaux s’habituent ainsi à la présence des hommes et sont moins sauvages que s’ils naissaient dans les prairies au printemps. Les vaches vêlent naturellement, elles n’ont en général pas besoin de l’aide du vétérinaire.

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Frédéric et Ludivine élèvent les petits veaux sous leurs mères, seuls les petits mâles sont valorisés pour leur viande. Les femelles restent au moins une année sous la mère et sont vendues pour la reproduction à d’autres éleveurs de la région.

Ils font appellent à l’abattoir de Challans qui se trouve à 20mn de leur ferme. Frédéric emmène lui-même les animaux qu’il décharge et accompagne au maximum jusqu’au moment ultime qui a lieu très rapidement après leur arrivée. Les animaux n’ont pas de temps d’attente dans un lieu inconnu. Frédéric et Ludivine préfèreraient cependant pouvoir se charger de l’abattage de leurs bêtes à la ferme.

Les animaux qui ont tous un nom dès leur naissance, ne suivent aucun traitement chimique (antibiotiques…), le pâturage tournant permet également de ne pas vermifuger les animaux. Les chevaux se chargent de l’élimination des parasites qui contaminent les vaches et vice versa.Exposition

Frédéric et Ludivine ont fait le choix de ne pas être référencés par un label bio cependant ils suivent les mêmes objectifs exigés pour la gestion d’une réserve naturelle.

La commercialisation de leurs produits s’effectue en vente directe exclusivement. Ils arrivent à valoriser une quinzaine de veaux et 6 à 8 vaches par an.

Vous pouvez retrouver leurs produits directement à la ferme (sur commande – comptez 2 à 3 mois d’attente) ou au sein de l’AMAP court-circuit à Notre-Dame de Monts.

Pour vous rendre à la ferme :

GAEC de la Berge

Ludivine Cosson et Frédéric Signoret

Le Querruy Sellier

85690 Notre Dame de Monts

l.cosson@gmail.com/06 62 46 98 90

Site internet : À venir

 

Bonne visite ! 🙂

 

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